mercredi 5 juin 2019

The book of Ivy, de Amy Engel

 The book of Ivy Amy Engel

Titre original : The book of Ivy

Résumé (du tome 1)
Voilà cinquante ans qu’une guerre nucléaire a décimé la population mondiale. Un groupe de survivants d’une dizaine de milliers de personnes a fini par se former, et ce qui reste des États-Unis d’Amérique s’est choisi un président. Mais des deux familles qui se sont affrontées pour obtenir le pouvoir, la mienne a perdu. Aujourd’hui, les fils et les filles des adversaires d’autrefois sont contraints de s’épouser, chaque année, lors d’une cérémonie censée assurer l’unité du peuple.
J’ai seize ans cette année, et mon tour est venu.
Je m’appelle Ivy Westfall, et je n’ai qu’une seule et unique mission dans la vie : tuer le garçon qu’on me destine, Bishop, le fils du président. Depuis ma plus tendre enfance, je me prépare pour ce moment. Peu importent mes sentiments, mes désirs, mes doutes. Les espoirs de toute une communauté reposent sur moi. Le temps de la rébellion approche…
Bishop doit mourir. Et je serai celle qui le tuera.
Née pour trahir et faite pour tuer… Sera-t-elle à la hauteur ?
À la fois histoire d’amour torturée, thriller psychologique et dystopie cruelle, The Book of Ivy vous entraîne dans un compte à rebours haletant dont vous ne sortirez pas indemnes.

Mon avis
J'ai entendu beaucoup de bien sur ce livre et lu énormément de critiques positives. Du coup, j'ai eu envie de me lancer, ne pouvant pas passer à côté.
Le style d'écriture est très fluide, le roman se lit très rapidement (de mémoire, en deux jours, j'avais fini).

Dans un monde post-apocalyptique, des survivants ont réussi à se reconstruire dans une petite ville, deux familles se sont affrontées pour le pouvoir. L'histoire est celle d'Ivy. Elle est la descendante de la famille ayant perdu la lutte. Elle doit épouser Bishop, fils du maire, descendant de ceux ayant gagné le pouvoir. Même si elle ne veut pas de ce mariage, elle sait qu'elle doit le faire, pour sa famille. Elle a en effet une mission : tuer Bishop afin que son père (à elle) puisse enfin reprendre le pouvoir. Mais va-t-elle réussir à aller jusqu'au bout ?

Je dois avouer que je suis assez mitigée sur ma lecture. Je m'attendais à découvrir quelque chose de merveilleux et pourtant j'ai eu l'impression que tout était du déjà vu. Univers dystopique dans lequel les mariages sont arrangés et où tout contrevenant à la loi est expulsé (synonyme de mort). Seule chose inédite : dans ce mariage arrangé, une des personnes doit tuer l'autre. Mais sinon, rien de bien nouveau. Le père de Bishop est assez nuancé. On voit que les choix du maire ne sont pas parfaits et que sa façon de gérer la ville est loin d'être idéale (les femmes sont priées de faire des enfants, vite et beaucoup). Cependant j'ai eu l'impression qu'il faisait vraiment du mieux qu'il peut. C'est pour moi un personnage très intéressant. Contrairement à sa soeur, Ivy est présentée comme une jeune femme forte, déterminée et qui arrive à prendre du recul sur ce qu'on lui dit. Elle est une combattante, non pas dans le sens physique du terme, mais plus dans le sens psychologique. Elle veut se faire son propre avis et ne pas croire tout ce que peut lui raconter son père. Sa soeur est présentée un peu comme une sociopathe. Elle fera tout pour obéir à son père et pour prendre le pouvoir. Elle peut être à la fois très douce et rassurante et à la fois cruelle et manipulatrice. Au final, il ne se passe pas grand chose dans cette histoire. Ivy se marie, apprend à vivre avec Bishop comme un couple, tout en ne le laissant pas la toucher, espionne pour le compte de son père. Il n'y a pas vraiment d'action. Je trouve ça dommage qu'on en finisse encore une fois à une histoire d'amour. Encore une. C'était inévitable. J'aurais aimé une forte histoire d'amitié. Ivy le dit elle-même, elle n'a jamais eu d'ami. Alors une histoire d'amitié aurait pu donner plus de profondeur à l'histoire. Ce roman est en partie une critique du mariage arrangé et de la position de la femme dans celui-ci. C'est dommage qu'une femme qui le dénonce finisse par éprouver finalement des sentiments pour son mari. C'était tellement prévisible. C'est ce qu'on voit dans toutes les dystopies actuelles. Bishop aurait pu gagner à être plus développé. Au final, on sait juste que c'est un gentil garçon, qu'il a manqué d'amour en grandissant et qu'il n'est pas d'accord avec toutes les décisions et toutes les lois de son père. Quitte à devoir être tué, autant le développer plus, pour qu'on s'attache à lui pour enfoncer encore plus le clou du potentiel dramatique d'un éventuel meurtre. Seule la fin peut réellement surprendre et donne envie de connaitre la suite.

Pour conclure, même si l'histoire en elle-même est très bien, je suis assez déçue de ne pas avoir pu lire quelque chose de plus original et de moins déjà-vu.

1 commentaire:

  1. Je suis totalement d'accord avec toi concernant le fait que cette dystopie c'est du déjà-vu, cependant cela ne m'a pas empêché de passer un bon moment.
    Après, de nombreux lecteurs affirment avoir préféré le second tome, alors même si ça n'est pas mon cas je te conseille de terminer la saga pour voir ce que t'inspire le dernier tome ;)

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